- Du mardi au vendredi de 14h à 18h et le samedi de 10h à 17h - ou sur rendez-vous
- 0553613081
- 560 , Avenue de Cahors 24150 COUZE-ET-SAINT-FRONT
- papeterie@moulin-de-larroque.com
Fabrication artisanale de papier depuis le XIIIᵉ siècle.
La fabrication de papier au Moulin de Larroque suit des méthodes traditionnelles de maîtres papetiers, utilisant notamment du coton et du chanvre pour créer des papiers adaptés à diverses techniques artistiques telles que l’aquarelle, la gravure et la calligraphie.
Jusqu’au 19ème siècle, la pâte se fabriquaient avec « la pile à maillets », processus qui consistait à broyer et déchiqueter les vieux chiffons à l’aide de maillets en bois.
C’est la « pile hollandaise », inventée par les hollandais en 1670, qui viendra progressivement remplacer, dans la plupart des moulins, la pile à maillets. Cette nouvelle machine permet d’augmenter significativement la capacité de production. Ce processus de fabrication est toujours utilisé au Moulin de Larroque.
Le coton est mis dans la cuve remplie d’eau de la pile hollandaise. Quatre à quinze heures de temps de raffinage -selon le résultat souhaité- seront nécessaires pour obtenir une pâte homogène. De la colle végétale est rajoutée dans la cuve pour imperméabiliser le papier et lier les fibres entre elles.
Une fois la pâte à papier prête, elle est versée dans une cuve à ouvrer remplie d’eau. La quantité versée dépend du grammage de papier souhaité.
L’outil du papetier est appelé forme, il s’agit d’un tamis en cuivre sur lequel est placé un cadre amovible en bois, la « couverte », qui délimite la taille de la feuille. Le papetier qui s’occupe de cette étape est appelé le puiseur, il plonge sa forme dans la cuve et puise sa feuille. Lorsqu’il la sort de l’eau, il effectue un mouvement de vas et vient qui permet aux fibres de s’entremêler et garantit l’homogénéité de la feuille. Après avoir laissé la feuille s’égoutter quelques instants, la couverte est retirée.
La feuille est « couchée », c’est-à-dire détachée du tamis et déposée sur un feutre en laine. Le papetier chargé de cette étape est appelé le coucheur.
Elle est ensuite recouverte d’un second feutre, formant ainsi une pile alternant feuilles et feutres, appelée porse. Une fois qu’elle en compte une centaine, celle-ci est placée sous la presse.
Une fois la pâte à papier prête, elle est versée dans une cuve à ouvrer remplie d’eau. La quantité versée dépend du grammage de papier souhaité.
L’outil du papetier est appelé forme, il s’agit d’un tamis en cuivre sur lequel est placé un cadre amovible en bois, la « couverte », qui délimite la taille de la feuille. Le papetier qui s’occupe de cette étape est appelé le puiseur, il plonge sa forme dans la cuve et puise sa feuille. Lorsqu’il la sort de l’eau, il effectue un mouvement de vas et vient qui permet aux fibres de s’entremêler et garantit l’homogénéité de la feuille. Après avoir laissé la feuille s’égoutter quelques instants, la couverte est retirée.
Le pressage permet d’éliminer l’excès d’eau des feuilles fraîchement formées et de renforcer la liaison entre les fibres avant le séchage.
Au Moulin de Larroque, une ancienne presse à cidre, adaptée pour la production papetière, est utilisée. Cette presse hydraulique peut exercer une pression allant jusqu’à 3 tonnes.
Après cette étape, les feuilles, encore fixées à leur feutre, sont suspendues sur des racks de séchage pour continuer à s’égoutter.
Autrefois, elles étaient transportées au séchoir pour un séchage naturel, étape pouvant prendre jusqu’à 1 mois. Ce dernier se distingue par ses volets amovibles, appelés interlats, qui permettent de réguler l’entrée d’air.
Une fois la pâte à papier prête, elle est versée dans une cuve à ouvrer remplie d’eau. La quantité versée dépend du grammage de papier souhaité.
L’outil du papetier est appelé forme, il s’agit d’un tamis en cuivre sur lequel est placé un cadre amovible en bois, la « couverte », qui délimite la taille de la feuille. Le papetier qui s’occupe de cette étape est appelé le puiseur, il plonge sa forme dans la cuve et puise sa feuille. Lorsqu’il la sort de l’eau, il effectue un mouvement de vas et vient qui permet aux fibres de s’entremêler et garantit l’homogénéité de la feuille. Après avoir laissé la feuille s’égoutter quelques instants, la couverte est retirée.
La feuille est « couchée », c’est-à-dire détachée du tamis et déposée sur un feutre en laine. Le papetier chargé de cette étape est appelé le coucheur.
Elle est ensuite recouverte d’un second feutre, formant ainsi une pile alternant feuilles et feutres, appelée porse. Une fois qu’elle en compte une centaine, celle-ci est placée sous la presse.
Le pressage permet d’éliminer l’excès d’eau des feuilles fraîchement formées et de renforcer la liaison entre les fibres avant le séchage.
Au Moulin de Larroque, une ancienne presse à cidre, adaptée pour la production papetière, est utilisée. Cette presse hydraulique peut exercer une pression allant jusqu’à 3 tonnes.
Après cette étape, les feuilles, encore fixées à leur feutre, sont suspendues sur des racks de séchage pour continuer à s’égoutter.
Autrefois, elles étaient transportées au séchoir pour un séchage naturel, étape pouvant prendre jusqu’à 1 mois. Ce dernier se distingue par ses volets amovibles, appelés interlats, qui permettent de réguler l’entrée d’air.
La touche finale : contrôle et finition du papier
Une fois séchées, les feuilles sont contrôlées une à une avec soin. Selon le grain souhaité, elles peuvent ensuite être passées dans le laminoir afin de lisser leur surface. Sinon, elles conservent leur grain torchon, particulièrement prisé par les artistes.
Le papier produit au Moulin peut ainsi présenter différentes finitions : satiné, lisse ou torchon, offrant une variété de textures adaptées à chaque usage.
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