Le Moulin de Larroque

Fabrication artisanale de papier depuis le XIIIᵉ siècle.

Fabrication de papier à la main

La fabrication de papier au Moulin de Larroque suit des méthodes traditionnelles de maîtres papetiers, utilisant notamment du coton et du chanvre pour créer des papiers adaptés à diverses techniques artistiques telles que l’aquarelle, la gravure et la calligraphie.

Après quelques années de fermeture, le Moulin de Larroque a repris son activité ! Une nouvelle équipe, une nouvelle boutique, quelques travaux de restauration, mais un papier qui traverse les époques. Une nouvelle équipe a donc pris possession des lieux pour redonner vie à ce magnifique bâtiment, tout à gardant le savoir-faire ancestral de cette fabrication. Pour cela, M. Patrick Daguenel, papetier du Moulin pendant plus de 40 ans, transmet toutes ses connaissances et son savoir à Mme Carole Loizeau, pour qui la fabrication du papier n’aura bientôt plus de secret. Cette nouvelle page du Moulin restera dans la continuité de toutes les années de production qu’elle a connu, par la transmission du savoir, mais également par la fabrication du papier Colombe. Avec son grain torchon très apprécié dans le milieu artistique, ce papier restera le produit signature du Moulin de Larroque.

Moulin de Larroque
Moulin de larroque
Moulin de Larroque

Les étapes de fabrication

1- Fabrication de la pâte à papier

Jusqu’au 19ème siècle, la pâte se fabriquaient avec « la pile à maillets », processus qui consistait à broyer et déchiqueter les vieux chiffons à l’aide de maillets en bois.

C’est la « pile hollandaise », inventée par les hollandais en 1670, qui viendra progressivement remplacer, dans la plupart des moulins, la pile à maillets. Cette nouvelle machine permet d’augmenter significativement la capacité de production. Ce processus de fabrication est toujours utilisé au Moulin de Larroque.

Le coton est mis dans la cuve remplie d’eau de la pile hollandaise. Quatre à quinze heures de temps de raffinage -selon le résultat souhaité- seront nécessaires pour obtenir une pâte homogène. De la colle végétale est rajoutée dans la cuve pour imperméabiliser le papier et lier les fibres entre elles.

Pile 1

3- Couchage de la feuille 

Une fois la pâte à papier prête, elle est versée dans une cuve à ouvrer remplie d’eau. La quantité versée dépend du grammage de papier souhaité. 

L’outil du papetier est appelé forme, il s’agit d’un tamis en cuivre sur lequel est placé un cadre amovible en bois, la « couverte », qui délimite la taille de la feuille. Le papetier qui s’occupe de cette étape est appelé le puiseur, il plonge sa forme dans la cuve et puise sa feuille. Lorsqu’il la sort de l’eau, il effectue un mouvement de vas et vient qui permet aux fibres de s’entremêler et garantit l’homogénéité de la feuille.  Après avoir laissé la feuille s’égoutter quelques instants, la couverte est retirée.

La feuille est « couchée », c’est-à-dire détachée du tamis et déposée sur un feutre en laine. Le papetier chargé de cette étape est appelé le coucheur.

Elle est ensuite recouverte d’un second feutre, formant ainsi une pile alternant feuilles et feutres, appelée porse. Une fois qu’elle en compte une centaine, celle-ci est placée sous la presse.

Puisage2

2- Puisage de la feuille à l’aide de la forme

Une fois la pâte à papier prête, elle est versée dans une cuve à ouvrer remplie d’eau. La quantité versée dépend du grammage de papier souhaité. 

L’outil du papetier est appelé forme, il s’agit d’un tamis en cuivre sur lequel est placé un cadre amovible en bois, la « couverte », qui délimite la taille de la feuille. Le papetier qui s’occupe de cette étape est appelé le puiseur, il plonge sa forme dans la cuve et puise sa feuille. Lorsqu’il la sort de l’eau, il effectue un mouvement de vas et vient qui permet aux fibres de s’entremêler et garantit l’homogénéité de la feuille.  Après avoir laissé la feuille s’égoutter quelques instants, la couverte est retirée.

Puisage2

4- Le pressage de la porse

Le pressage permet d’éliminer l’excès d’eau des feuilles fraîchement formées et de renforcer la liaison entre les fibres avant le séchage.

Au Moulin de Larroque, une ancienne presse à cidre, adaptée pour la production papetière, est utilisée. Cette presse hydraulique peut exercer une pression allant jusqu’à 3 tonnes.

Après cette étape, les feuilles, encore fixées à leur feutre, sont suspendues sur des racks de séchage pour continuer à s’égoutter.

Autrefois, elles étaient transportées au séchoir pour un séchage naturel, étape pouvant prendre jusqu’à 1 mois. Ce dernier se distingue par ses volets amovibles, appelés interlats, qui permettent de réguler l’entrée d’air. 

Presse
Séchoir

3- Couchage de la feuille 

Une fois la pâte à papier prête, elle est versée dans une cuve à ouvrer remplie d’eau. La quantité versée dépend du grammage de papier souhaité. 

L’outil du papetier est appelé forme, il s’agit d’un tamis en cuivre sur lequel est placé un cadre amovible en bois, la « couverte », qui délimite la taille de la feuille. Le papetier qui s’occupe de cette étape est appelé le puiseur, il plonge sa forme dans la cuve et puise sa feuille. Lorsqu’il la sort de l’eau, il effectue un mouvement de vas et vient qui permet aux fibres de s’entremêler et garantit l’homogénéité de la feuille.  Après avoir laissé la feuille s’égoutter quelques instants, la couverte est retirée.

La feuille est « couchée », c’est-à-dire détachée du tamis et déposée sur un feutre en laine. Le papetier chargé de cette étape est appelé le coucheur.

Elle est ensuite recouverte d’un second feutre, formant ainsi une pile alternant feuilles et feutres, appelée porse. Une fois qu’elle en compte une centaine, celle-ci est placée sous la presse.

4- Le pressage de la porse

Le pressage permet d’éliminer l’excès d’eau des feuilles fraîchement formées et de renforcer la liaison entre les fibres avant le séchage.

Au Moulin de Larroque, une ancienne presse à cidre, adaptée pour la production papetière, est utilisée. Cette presse hydraulique peut exercer une pression allant jusqu’à 3 tonnes.

Après cette étape, les feuilles, encore fixées à leur feutre, sont suspendues sur des racks de séchage pour continuer à s’égoutter.

Autrefois, elles étaient transportées au séchoir pour un séchage naturel, étape pouvant prendre jusqu’à 1 mois. Ce dernier se distingue par ses volets amovibles, appelés interlats, qui permettent de réguler l’entrée d’air. 

Presse
Séchoir

La touche finale : contrôle et finition du papier

Laminage

La touche finale : contrôle et finition du papier

Une fois séchées, les feuilles sont contrôlées une à une avec soin. Selon le grain souhaité, elles peuvent ensuite être passées dans le laminoir afin de lisser leur surface. Sinon, elles conservent leur grain torchon, particulièrement prisé par les artistes.

Le papier produit au Moulin peut ainsi présenter différentes finitions : satiné, lisse ou torchon, offrant une variété de textures adaptées à chaque usage.

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